Suite et fin du jour 27 (14/10/2022)

Le trajet en bus se passe bien, c’est confortable et j’arrive à écrire pour mon blog car il y a peu de virages. J’arrive à Gorëme en Cappadoce en fin de journée juste à temps pour déposer mon sac dans ma nouvelle auberge de jeunesse et monter au point de vue de la ville pour observer le coucher de soleil et les alentours.

Les souvenirs de mon précédent voyage dans cette région avec Vincent me reviennent mais j’ai l’impression qu’il y a davantage d’hôtels et de restaurants, par ailleurs je suis surpris par le bruit des moteurs qui gâche un peu le décor féérique de ce lieu. En effet, au coucher du soleil il y a des légions de quads pour accéder à des points de vue différents et difficiles d’accès en voiture, il y a également encore des travaux de construction à cette heure donc un peu trop de nuisance sonore à mon goût. Je commence à me demander si cette ville qui m’avait tant émerveillé quand j’étais plus jeune ne serait pas devenue un nouveau Disneyland ou un Las Vegas de la Cappadoce.

En revenant dans le dortoir, je fais la connaissance d’un jeune couple de français qui sont là pour quelques jours comme moi. Nous partageons ensemble notre embarras par rapport à ces effets négatifs du tourisme de masse même si je dois préciser qu’il y a quand même des points positifs tels que les habitations qui respectent une certaine unité d’architecture et de couleurs qui s’insèrent très bien dans l’environnement naturel, la lumière des éclairages la nuit est douce et met en valeur les habitations et, fort heureusement, il n’y a pas beaucoup de bruit une fois que la nuit s’installe car la plupart des gens se lèvent tôt pour faire un tour en montgolfière ou les admirer au lever du soleil. Dans ce but, je recherche sur internet des endroits isolés de la foule où l’on peut avoir un beau point de vue sur ce spectacle matinal et je me couche tôt après avoir testé le kebap local dont la viande est cuite dans une poterie (appelé « Testi kebabi »).

Jour 28 (15/10/2022)

Mon réveil sonne à six heures pour que je puisse avoir suffisamment de temps pour atteindre un endroit plus éloigné de la ville. Il fait encore nuit mais je ne suis pas le seul à être debout, de nombreuses personnes se font emmener en voiture pour aller aux différents points de vue ou rejoindre la zone de décollage des montgolfières. Il y en a quasiment une centaine qui décollent dans un intervalle de temps très court au lever du jour et ce spectacle quotidien est devenu presque aussi attractif que le décor naturel de la Cappadoce. Lors de mon précédent voyage dans cette région, il y avait déjà des vols en montgolfières qui étaient organisés mais je ne pense pas qu’il y en avait autant car ce n’était pas dans le Guide du Routard de l’époque 😊

Donc je quitte les lumières de la ville assez rapidement et je rejoins un léger plateau en hauteur en direction de la vallée de l’Amour. Le jour commence à se lever progressivement et j’aperçois au loin quelques enveloppes de montgolfière qui scintillent et se gonflent avec l’air chaud créé par les brûleurs que l’on entend en continu. Je tente un raccourci pour me rapprocher plus rapidement de la vallée quand un chien m’aperçoit et se met à aboyer bruyamment tout en courant dans ma direction. Je ne cherche pas à l’amadouer et je m’enfuis prestement pour retrouver le chemin initial. Je finis par trouver un point de vue assez intéressant où il y a déjà quelques voitures et même deux tentes donc je m’arrête pour voir le spectacle. Une nuée de montgolfières commence à s’élever dans le ciel lorsqu’une armada de 4 × 4 arrive remplie de touristes. Je préfère continuer mon chemin pour être plus au calme et j’arrive cette fois-ci à mieux repérer les itinéraires possibles pour couper plus rapidement vers la vallée de l’Amour. Par chance, le vent pousse plusieurs montgolfières dans cette direction donc je continue d’assister à ce spectacle au milieu des cheminées de fées de la Cappadoce, c’est vraiment un autre monde. Les pilotes sont très doués et certains arrivent à se rapprocher au plus près des cheminées ou des falaises en les frôlant pour le plus grand bonheur des passagers à bord.

Des chiens viennent à nouveau vers moi en aboyant mais une fois arrivés à proximité ils s’arrêtent et je peux continuer mon chemin en restant vigilant. Je suis tout seul dans la vallée pour mon plus grand plaisir, les touristes se sont massés sur les hauteurs et je me sens très bien dans ce décor naturel dont les formes lisses et variées semblent avoir été sculptées par des milliers d’artisans.

Le chemin me ramène sur la hauteur du plateau d’où je rejoins la ville de Uçhisar pour visiter son château qui permet d’avoir une vue sur l’ensemble des vallées autour. Puis je redescends vers Gorëme en traversant la vallée des Pigeons qui est très jolie aussi. Je croise en sens inverse des coureurs de trail qui participent à l’Ultra Trail Cappadocia, une course à pied impressionnante de 120 km de long avec 3700 mètres de dénivelé positif. Le parcours traverse toutes les vallées du parc naturel autour de Gorëme donc je vais les revoir dans la journée.

Pour ma part, je rejoins mon auberge vers 9h30 afin de déguster le copieux petit déjeuner qui y est servi et je fais une petite sieste avant de repartir pour une balade car cette découverte matinale m’a permis de retrouver les belles images que j’avais gardé de cette région et je souhaite à présent en profiter au maximum.

Après une petite sieste digestive, je repars en fin de matinée en direction des vallées Rose et Rouge qui sont les plus grandes mais aussi les plus belles de la Cappadoce. La marche d’approche en partant de Gorëme à pied est assez longue et peu agréable en longeant une route fréquentée mais c’est ensuite très pratique de pouvoir se déplacer dans les vallées à pied. On y avait été avant en vélo avec Vincent mais on ne pouvait pas accéder à tous les endroits même si c’était pratique pour se rendre dans les vallées plus facilement.

Je croise à nouveaux les coureurs de trail qui sont concentrés sur leurs efforts en continue et je commence à en voir certains qui faiblissent, ce qui ne m’étonne pas au vu de la difficulté du parcours. Après quelques détours je finis par trouver l’accès à la vallée Rouge et je chemine tranquillement dans ces petits canyons aux couloirs étroits et sinueux qui font découvrir à chaque virage de nouvelles formes de roches, des tunnels naturels ou des anciens refuges pour pigeons, des habitations ou, encore mieux, des églises creusées dans la roche. Alors, je me prends pour Indiana Jones et je tente d’accéder à ces sites troglodytiques qui datent de plusieurs siècles en escaladant de petites parois, en me recroquevillant pour passer à travers un passage étroit et parfois même en utilisant une lampe quand la luminosité est trop faible. C’est très excitant ce mode de découverte progressive, on ne sait jamais si on va tomber sur une simple pièce ou s’il y aura un accès vers d’autres pièces plus spacieuses et plus élaborées avec parfois des restes de peinture ou des sculptures. Cela fait travailler l’imagination et l’effet de surprise est décuplé, je me sens comme un enfant qui découvre ses nouveaux jouets.

Je ne fais quasiment pas de pause car ma curiosité pour ses lieux me pousse à avancer toujours plus loin, à emprunter chaque passage qui se présente à moi quitte à revenir ensuite sur mes pas. Il n’y a pas vraiment de carte détaillée de ces vallées ni de signalisation très précise donc on s’en remet à son instinct. Ce qui est également très appréciable, c’est que l’on peut accéder à toute heure à ces vallées et il n’y a pas de billet d’entrée donc on peut se déplacer en toute liberté. Il y a cependant un bémol qui est que malheureusement beaucoup trop de déchets sont jetés au sol dans ce parc naturel magnifique.

Je retrouve de très bonnes sensations en faisant cette marche, le moral est bon et je suis en admiration continue devant ce site extraordinaire. Le chemin mène sur les hauteurs des canyons qui permettent de découvrir de nouveaux enchevêtrements de roches rouges puis roses et en arrière-plan un haut plateau avec des falaises abrupts. Je découvre un passage qui permet d’accéder sur le sommet du plateau qui n’est pas très éloigné et sur lequel on peut ensuite facilement se déplacer tout en ayant une vue panoramique sur toute la Cappadoce. Puis je redescends dans la vallée Rose qui est moins fréquentée en fin de journée et dont les couleurs évoluent avec la lumière du soleil. Il y a de nombreux endroits où je me retrouve seul dans ce décor magique, cela me fait penser à l’île de Kho Phi Phi en Thaïlande que j’avais visité il y a plusieurs années et dont le centre est hyper touristique mais, dès que l’on s’éloigne à pied dans la jungle, on trouve rapidement la tranquillité dans une nature plus sauvage.

Les vallées Rose et Rouge

Ensuite, je rejoins un café situé sur les hauteurs à l’entrée du parc pour admirer le coucher de soleil sur les vallées Rose et Rouge tout en sirotant un verre. Je ne suis plus tout seul mais cela fait plaisir de voir les gens autour de moi qui sont tout autant admiratifs devant ces lieux, des familles viennent faire un pic-nic, des amis prendre l’apéro comme pour un cinéma en plein air mais avec une toile immense en trois dimensions et de la place pour tous. Le soleil jette ses derniers rayons roses orangés sur les roches et les nuages avant de tirer sa révérence.

La vallée Rose orangée

En arrivant à l’auberge, je prends une douche puis je vais dîner en ville et je comptais ensuite avancer sur mon blog lorsque j’aperçois mon nouveau voisin de dortoir allongé sur son lit. Je l’avais déjà aperçu dans la matinée et j’avais été frappé de découvrir qu’il était aveugle alors qu’il voyageait seul. Sa posture me laissait penser qu’il ne dormait pas et qu’il se reposait simplement donc, piqué par la curiosité, je lui adressai la parole en anglais. Il tourna son visage vers moi et me répondis en anglais également ce qui nous permis d’échanger plus facilement. Il s’appelle Furcan, il est turc et il était venu pour quelques jours à Gorëme car il avait un ami de passage dans cette région et puis il avait l’habitude de voyager en jouant parfois de la flûte dans la rue. Plus tard, il comptait faire un stage de perfectionnement en anglais à Malte afin de pouvoir voyager et travailler dans des pays anglophones. Il semble à l’aise pour parler avec moi et il me propose même de me joindre à lui quand il va retrouver un ami ce soir. Cet ami en question s’appelle Pablo, il est argentin et il est dans la même auberge mais dans le second dortoir. Il fête ses trente-cinq ans le soir même et il nous propose pour l’occasion d’aller acheter des bouteilles de vin de Cappadoce dont les vignes sont très répandues dans la région puis de les boire sur la terrasse de notre auberge. Pablo est très sympathique également, on sent qu’il est très ouvert et qu’il apprécie le contact humain, il fait beaucoup de rencontres et il n’hésite pas à aborder des inconnus dans la rue pour demander des renseignements. J’avais déjà remarqué ce trait de caractère chez d’autres de ses compatriotes lors de précédents voyages, je tâcherai de m’en inspirer. Le vin de Cappadoce est un peu trop râpeux à mon goût mais peu importe, ce qui compte c’est d’être bien entouré ! Je finis par prendre congé de mes deux nouveaux amis car je souhaite me lever tôt demain pour observer le lever de soleil avec les montgolfières dans un nouvel endroit et ils seront encore là demain donc on pourra se revoir.

Jour 29 (15/10/2022)

Donc réveil encore tôt ce matin et cette fois-ci je me dirige vers l’entrée de la vallée Rose pour avoir un autre point de vue. J’entends déjà les brûleurs des montgolfières en action, je hâte donc le pas en longeant une route puis je bifurque dans une des zones de décollage des ballons. Il y a énormément de monde, des dizaines de cars, de 4 x 4, de minibus et bientôt les quads qui entrent en action. Tout le monde veut voir le spectacle et c’est vrai que cela en vaut la peine. Je continue de marcher pour éviter cette foule et j’arrive en haut d’une petite colline qui est très prisée également des tours opérateurs. Des grappes de montgolfières commencent à s’élever dans le ciel tandis que le ciel s’éclaircit petit à petit. Je décide de descendre par la pente qui rejoint la vallée Rose afin de chercher un autre endroit plus calme. Le soleil n’est toujours pas visible mais ses rayons colorent les nuages d’un orange brillant magnifique, c’est aussi beau qu’un coucher de soleil avec en plus la multitude de ballons dans le ciel. Je zigzague dans tous les sens à la recherche d’un meilleur point de vue pour accéder aux hauteurs mais sans succès, ce n’est qu’une fois que le soleil apparait que je distingue le chemin pour continuer dans la vallée Rose et le panorama est grandiose. Ce serait là qu’il faudrait venir pour une prochaine fois, certains pilotes de montgolfières arrivent à se rapprocher de très près des cheminées de fées et de rester au-dessus de la vallée pendant un long moment, les passagers doivent apprécier le spectacle.

A cette heure de la journée, je ne croise personne et il n’y a pas de bruit, c’est comme si la vallée était mon jardin. Le chemin sur les hauteurs permet à la fois d’admirer la vue panoramique sur les montagnes et la plaine tout en marchant au plus près de ces sculptures naturelles de roches rose et rouge. Je nage en plein bonheur dans cette solitude paisible, c’est sans doute le paysage le plus beau et le plus impressionnant que j’ai vu depuis le début de ce voyage. Je repère un endroit près d’un arbre qui pourrait avoir un beau point de vue à la fois sur le coucher de soleil et le lever de soleil et je réfléchis à y dormir ce soir avec mon duvet pour ma dernière nuit en Cappadoce. En attendant, je continue de monter et je rejoins un chemin qui longe le bas des falaises du haut plateau sur lequel j’avais été la veille. Cela me permet de faire une boucle pour parcourir à nouveau les vallées Rose et Rouge par un autre itinéraire que je n’avais pas encore fait. Je suis encore seul sur le chemin, je trouve de nouveaux pigeonniers et des pièces creusées dans la roche mais surtout une grande église avec des voûtes et de hauts piliers que je découvre au hasard d’un passage étroit. Je ne peux contenir un cri d’exclamation devant cette surprise si admirable et inattendue de par sa taille, cela a dû représenter beaucoup de travail et de minutie pour l’accomplir.

Promis, j’en finis avec les superlatifs mais c’était sincère, après cela j’ai complètement revu mon avis sur la ville de Gorëme qui est certes très touristique avec les aspects négatifs que cela engendre mais elle est très bien située pour accéder aux vallées de la Cappadoce qui sont à mon sens uniques au monde et qui sont en accès libre avec de nombreux itinéraires qui permettent d’apprécier les lieux à sa convenance et en toute tranquillité notamment si vous y aller en début ou en fin de journée.

Je rentre enchanté de cette balade, c’est comme si je sortais d’un songe en étant rappelé à la réalité par mon estomac qui crie famine et mes jambes qui commencent à fatiguer. Le petit déjeuner de l’auberge fut une nouvelle fois copieux et je décidais ensuite de me reposer dans le dortoir puis de passer le début d’après-midi à lire et mettre à jour mon blog avec l’intention ensuite d’aller faire mon bivouac à l’endroit que j’avais repéré.

Mais le ciel se couvrait de nuages et la météo annonçait de la pluie donc j’étais en pleine hésitation quand Pablo et Furcan rentrèrent à l’auberge. Ils avaient réservé des bus pour partir en début de soirée et nous décidâmes de faire une balade ensemble dans une autre petite vallée à proximité de la ville. Furcan posait sa main sur l’une de nos épaules afin que nous puissions plus facilement le guider et il s’aidait également de sa canne pour repérer les obstacles. Pablo se proposait de décrire les paysages à Furcan pour l’aider à imaginer les lieux, cela me rappela une histoire de Patrice Franceschi, notre Mike Horn français, qui raconte dans son livre autobiographique « Avant la dernière ligne droite » un moment de sa vie où il rencontre en Espagne un jeune français aveugle qui a décidé de faire un long voyage seul et qui lui demande de décrire les rues et les passants dans les moindres détails. C’est une expérience très enrichissante et qui permet de partager avec son binôme tout en se rendant compte soi-même de certains détails auxquels on ne fait généralement pas attention.

Notre trio insolite arriva devant une église creusée dans la roche mais dont l’accès était payant. Pablo et Furcan n’ayant pas un grand budget, nous commencions à faire demi-tour quand le gardien de l’église interrogea Furcan en turc pour mieux comprendre qui nous étions et finalement il nous laissa entrer gratuitement. Pablo décrivit les peintures et l’architecture intérieure à Furcan qui s’aida également de ses mains pour mieux apprécier les reliefs et il se déplaça également dans la nef pour mieux se rendre compte des dimensions.

C’est une photo dans une autre église mais vous pouvez voir à gauche Pablo qui décrit le décor à Furcan qui est à droite

Nous continuons notre route et cette fois-ci nous nous lançons à la découverte d’une nouvelle église dont l’accès est gratuit mais difficile car il faut d’abord emprunter un chemin pentu avec des grandes marches naturelles et, surtout, il faut escalader une échelle rouillée d’environ cinq mètres de haut. Elle est heureusement inclinée donc l’effort physique est peu important en s’appuyant sur les jambes mais cela demande à Furcan d’être très attentif à ses gestes pour ne pas rater un barreau. Cela ne lui fait pas peur et il monte vaillamment avec précision en s’assurant lentement d’avoir les bonnes prises. Une fois arrivé en haut, il y a un passage étroit et bas qui nécessite de marcher accroupi sur plusieurs mètres et dans l’obscurité. Je passe en avant avec une lampe dans une main et de l’autre je tâche de protéger la tête de Furcan tandis que derrière Pablo le guide.

Cela en valait la peine car nous accédons à la pièce centrale qui devait être une petite église avec de larges ouvertures permettant d’apprécier le paysage. Nous sommes fiers d’y être parvenus ensemble et nous nous congratulons tout en décrivant la pièce à Furcan. Puis nous immortalisons l’instant par une photo et nous faisons le chemin inverse en restant vigilants et tout se passe bien.

Nous rentrons juste à temps pour que Furcan puisse prendre son bus. Nous l’accompagnons à la station et nous nous échangeons nos coordonnées pour rester en contact. Pablo retrouve de nombreuses personnes à la station de bus qu’il a rencontré à l’auberge, il a un vrai sens du contact humain. Puis nous allons prendre un kebap ensemble dans un petit restaurant où nous sympathisons avec le serveur. C’est un jeune turc de quatorze ans qui travaille déjà à cet âge, comme il y en a beaucoup en Turquie et parfois même plus tôt. Il nous parle de son rêve de devenir joueur de football professionnel mais son père souhaite qu’il travaille dans le milieu médical. Pablo et moi l’encourageons à poursuivre son rêve tout en se gardant d’autres options avec l’école même si ça ne lui plaît pas trop. Il faut savoir qu’il étudie la semaine à l’école et le week-end il travaille au restaurant donc avec les devoirs et les entrainements cela lui laisse peu de temps pour se reposer. Néanmoins il est souriant, il plaisante et on sent qu’il déborde d’énergie, je suis impressionné. Espérons qu’il puisse trouver une voie qui lui plaise !

Ensuite c’est au tour de Pablo de prendre son bus et je rentre à l’auberge pour passer des coups de fils puis me coucher. Finalement je ne ferai pas de bivouac et je ne compte pas non plus me lever aux aurores le lendemain car je suis déjà comblé des balades et des rencontres que j’ai pu faire dans cette si belle région.

La suite au prochain article !