Qui suis-je?
Je m’appelle Hugues, j’ai 35 ans, je suis né à Nancy mais j’ai principalement grandi dans le sud ouest à Agen et Toulouse puis j’ai fait mon école d’ingénieurs à Grenoble avant de rejoindre la capitale afin de travailler dans une entreprise internationale de transport de colis pendant une dizaine d’années.
Je suis le cadet d’une famille de 4 enfants (2 frères et une sœur) et je n’ai pas suivi ce chemin pour le moment.
J’aime me balader, faire du sport, prendre des verres entre amis ou partager un bon repas en famille mais aussi rester tranquille à la maison pour lire ou regarder un film.
Pourquoi ce voyage?
Le voyage itinérant m’a toujours attiré, je suis fasciné depuis mon adolescence par les récits de voyageurs en tous genres qui parcourent le monde par tous types de moyens de transports en faisant de belles rencontres humaines dans des espaces grandioses. J’ai envie de suivre une route pour observer le changement progressif des paysages, des visages, des habitations, de la gastronomie, de la culture… C’est aussi pour moi un défi physique et logistique qu’il me plaît de relever.
Je m’y suis déjà modestement essayé à vélo (massif de la Chartreuse, Paris-Londres, canal du midi, pays Basque), à pied (massif de la Chartreuse, route des crêtes dans les Vosges…) et dernièrement en moto et en canoë pour des durées de quelques jours et majoritairement en France. J’ai adoré ces voyages mais j’avais envie de le faire sur une plus longue période et dans d’autres pays.
J’ai fait également de nombreux voyages à l’étranger de 2 à 3 semaines sur différents continents qui m’ont beaucoup plu mais je ressentais le besoin d’avoir plus de temps pour découvrir un pays.
Donc ce voyage est l’occasion de pratiquer l’itinérance dans plusieurs pays et sur une longue durée. Je compte utiliser ma moto en Europe puis prendre des bus, des trains ou tout autre moyen de transport maritime ou terrestre. Je souhaite éviter l’avion sur le chemin aller tout d’abord pour faire un vrai voyage itinérant et puis cela limitera un peu mon empreinte carbone même si je compte utiliser l’avion ensuite pour aller plus loin (Australie, Nouvelle Calédonie) et rentrer ensuite en France.
J’avais aussi envie de tourner une page après une longue période de travail intense sous pression et dans un contexte de confinement morose.
Enfin, c’est également l’occasion pour moi de m’essayer davantage à l’écriture et aussi à la découverte de la création d’un blog.
Pourquoi cet itinéraire?
Ma préférence est pour le voyage terrestre plutôt que maritime car je trouve qu’il laisse davantage de liberté de mouvement et je ne suis pas un grand marin donc j’avais le choix de partir au sud vers l’Afrique ou à l’Est vers l’Asie. J’ai préféré aller vers l’Est sans doute en étant influencé par mes références de voyageurs et mes lectures, je comptais initialement prendre le transsibérien pour ensuite rejoindre la Mongolie et la Chine mais la géopolitique en a décidé autrement.
J’ai donc cherché un chemin plus au sud qui puisse être praticable dans cette période de l’année et après des recherches sur internet via des blogs et vidéos YouTube de voyageurs je me suis décidé à rejoindre la Turquie pour traverser ensuite l’Iran, le Pakistan, l’Inde du Nord puis le Népal en prévoyant environ 1 mois dans chacun de ces pays.
Mes interrogations
Tout d’abord les événements de ces dernières années invitent à la modération car il peut y avoir de nombreux aléas externes qui pourraient m’obliger à revoir mes objectifs (tensions géopolitiques, crise sanitaire, catastrophes naturelles).
Ensuite, il y a l’inconnu sur comment je vais réagir à ce long voyage: est-ce que je vais tenir physiquement et mentalement, est-ce que je vais m’ennuyer, est-ce que j’aurais la motivation pour écrire ce blog, est-ce que je vais supporter l’éloignement de ma famille et de mes proches, comment faire si je tombe malade ou si je me blesse?
J’ai essayé de me préparer à ces situations mais je verrai bien comment cela se passera réellement et au moins j’aurais essayé d’accomplir ce voyage auquel je pensais depuis longtemps.
Préparatifs
Justement, en termes de préparatifs je compte y dédier un article plus tard pour avoir du recul mais cela m’a demandé du temps et de l’énergie et j’aurai probablement de bonnes et mauvaises surprises. D’ailleurs il me manque encore mon visa pour l’Iran à l’heure où j’écris ces lignes…
Mais bon, d’après les témoignages de voyageurs que j’ai lus ou écoutés, le plus important c’est de partir, après on s’adaptera! Voyons de quoi l’avenir sera fait, cap à l’est!