Jour 110 (05/01/2023)
Je quitte mon auberge à pied le matin par un temps brumeux pour rejoindre la gare routière d’Amritsar. Je n’ai pas réservé de bus mais le gérant de l’hôtel m’a indiqué qu’il y en a souvent et, effectivement, j’attends moins de quarante minutes pour monter dans un bus pour la ville de Chandigarh qui sera une simple étape d’une nuit sur la route de New Delhi. Lors de ma marche, j’ai pu constater une nouvelle fois que les vaches sont libres de se promener en ville et je croise aussi une famille de porcs avec leur gardien qui fouillent dans les détritus laissés à l’air libre, spectacle peu réjouissant.
Le trajet en bus se passe bien, les sièges sont confortables et spacieux mais le temps reste brumeux donc je ne vois pas grand-chose si ce n’est que le paysage reste plat et verdoyant comme le long de l’Indus, j’observe notamment des cannes à sucre. Le chauffeur claxonne comme au Pakistan mais je parviens quand même à me laisser absorber par la lecture de la biographie de Gandhi de Jacques Attali qui est très intéressante pour mieux comprendre l’Histoire de ce grand personnage et de son pays qui sont étroitement liées.
J’arrive en début d’après-midi à la gare routière de Chandigarh qui est une ville récente, construite après la partition pour devenir la capitale de l’Etat du Pendjab indien pour remplacer Lahore qui fait partie du territoire pakistanais. Le plan d’urbanisme a été confié au célèbre architecte français Le Corbusier et la ville est quadrillée en secteurs rectangulaires qui ont chacun un numéro comme dans la ville de Islamabad et il y a de grands parcs au centre.
Le quadrillage de la ville en numéros de secteurs me facilite la tâche pour m’orienter et je trouve assez facilement un bus, électrique, pour m’emmener à proximité de mon hôtel. Je marche une petite demi-heure avec mon sac sur la fin du trajet à côté de grandes avenues bordées de belles villas avec parfois de larges pistes cyclables mais il y a souvent de hauts murs qui cachent la vue donc mon trajet à pied n’est pas très intéressant dans cette partie de la ville. Pour le retour, je tâcherai de passer par les parcs.
Je dépose mon sac à l’hôtel puis je pars à pied découvrir mon quartier qui est plus ancien et situé en périphérie de la nouvelle ville. Encore une fois, je vois des vaches se balader librement dans les rues, c’est amusant, il y en a même une qui se plante devant une épicerie comme si elle allait faire ses courses.
Je me balade dans des quartiers résidentiels avec parfois de belles villas mais, surtout, je remarque encore une fois de belles motos de la marque indienne (anciennement anglaise) Royal Enfield. Je les repère au loin au bruit qu’elles émettent et leurs belles silhouettes rétros me donnent envie d’en essayer une, qui sait, peut-être me laisserais-je tenter ?
Dans la rue, je croise plusieurs habitants dont les traits du visage sont semblables aux asiatiques, la Chine n’est plus très loin.
Je rentre au coucher du soleil pour dîner à l’hôtel puis je reste tranquillement dans ma chambre à passer des appels, regarder des vidéos et continuer évidemment sur mon blog.
Début du jour 111 (06/01/2023)
Je quitte mon hôtel le matin sans avoir pris de petit déjeuner, je le prendrai sur le chemin pour faire une pause avec mon lourd sac à dos. Cette fois-ci, je traverse la ville nouvelle de Chandigarh par ses grands parcs situés au milieu de la ville et c’est bien plus agréable. Il y a moins de bruit, de la verdure et peu de monde à cette heure matinale en début de semaine. Je croise même sur le chemin une réplique miniature de la Tour Eiffel et je ne peux m’empêcher de faire une photo souvenir.
Ensuite, je prends mon petit déjeuner dans un parc de roses et de malheureux jeunes hommes avec leurs appareils photos munis de grands objectifs tentent désespérément de me faire prendre en photo alors que le temps est brumeux et qu’il n’y a pas grand monde.
Puis, je récupère assez facilement un bus de ville pour m’emmener à la gare routière et je trouve un bus qui part pour New Delhi peu de temps après mais, cette fois-ci, il y a beaucoup moins de place pour s’assoir et il n’y a pas de soutes donc tous les bagages sont entreposés au sol ou dans les couloirs. J’arrive quand même à me positionner stratégiquement sur le côté couloir afin de pouvoir au moins étendre mes jambes et le trajet d’environ cinq heures de route se passe relativement bien, toujours en lisant la biographie de Gandhi.
La suite sera pour découvrir la capitale de l’Inde !
Combien coûte une Royale Enfield en Inde?
Tu peux peut-être revenir avec une maintenant que tu as bien repéré le trajet…
J’ai opté pour une autre option Papa: la location! 🙂
Mais promis je me renseignerai sur les prix, par contre j’aime pas trop les demi-tours, je préfère les boucles 😉