Lahore
Jour 100 (26/12/2022)
Je prends un minibus tôt le matin de Chitral pour rejoindre Islamabad avec quasiment onze heures de route mais cela reste supportable avec de la place pour mes jambes, des voisins sympathiques et de beaux paysages de montagne. En arrivant le soir, je retourne dans la même auberge de jeunesse que lors de mon précédent séjour à Islamabad.
Jour 101 (27/12/2022)
Ce jour-là, je ne souhaites pas trop me déplacer ni même rencontrer du monde, j’ai envie de rester dans ma bulle après ces longs trajets et ces nombreuses rencontres. Et puis j’ai envie de prendre du temps pour rattraper mon retard sur la mise à jour du blog tant que j’ai les souvenirs clairs dans ma tête en m’aidant de mes quelques notes. Le blog est devenu le fil rouge de mon voyage, la discipline que je m’impose volontairement de manière quasi quotidienne pour partager mon expérience et garder une trace. Je profite également de cette journée au calme pour appeler des amis.
En fin de journée, je pars quand même faire une balade à pied dans la capitale qui mérite bien son nom de ville verte car je parviens à chaque fois à trouver un chemin dans un parc ou un terrain vague à l’écart des voies de circulation sur au moins cinq kilomètres donc c’est très agréable. Puis, j’en profite pour réserver un billet de bus pour rejoindre Lahore.
Le soir, je me regarde un film dans mon lit et je mange un bon plat de pâtes comme un étudiant, ça fait du bien cette petite parenthèse dans le séjour 😊
Jour 102 (28/12/2022)
J’ai l’habitude désormais du trajet pour rejoindre la gare routière d’Islamabad depuis mon auberge, je prends d’abord un taxi moto pour récupérer la ligne de métro bus qui est toujours très fréquentée. Ensuite, le trajet en bus pour rejoindre la ville de Lahore se passe sans encombre, je retrouve les paysages que j’avais vu à l’aller en venant de Multan vers Islamabad puis nous continuons cette fois-ci vers l’est mais le paysage ne change pas, des plaines verdoyantes avec des rizières et autres cultures. Une brume épaisse apparait en nous rapprochant de Lahore.
Je rejoins mon hôtel à Lahore en fin d’après-midi en taxi moto depuis la gare routière dans une circulation dense et bruyante qui me rappelle la ville de Karachi. Je ressens une forte pollution dans cette ville et j’ai du mal à respirer. Cela m’inquiète car j’ai prévu d’y rester quatre jours mais j’espère que les visites avec mon guide le lendemain et le jour d’après me permettront de découvrir des facettes plus intéressantes de la ville.
Par ailleurs, Azaan que j’avais rencontré dans l’auberge de jeunesse de Téhéran, va me rejoindre le lendemain soir à l’hôtel et nous passerons du temps ensemble les soirs après mes visites puis ensuite le week-end entier.
Jour 103 (29/12/2022)
Ce matin, le temps est brumeux, presque pluvieux. Je rejoins mon guide, dénommé Babar, à une des portes de l’ancienne ville et nous commençons par la visite d’anciens bains publics que je suppose réservés aux plus aisés. Ils datent de plus de quatre cent ans, à l’époque des moghols. Ce bâtiment est fortement influencé par l’art persan avec des pièces octogonales et des décorations murales raffinées. On peut voir également dans certaines pièces un astucieux complexe de galeries creusées sous les dalles et les bains pour chauffer l’eau et le sol ou bien faire circuler l’eau.
Nous sommes dans le centre historique de la ville Lahore et il y a des rues étroites avec d’anciennes maisons qui ont des balcons en bois comme dans la ville de Peshawar. La ville de Lahore a bénéficié de plusieurs campagnes de rénovations parfois avec le soutien de pays étrangers, notamment européens, qui ont permis de mettre en valeur ces nombreux édifices historiques.
Puis, nous visitons la Mosquée Wazir Khan du nom du gouverneur de la ville de Lahore qui l’a construite au dix-septième siècle sous le règne de l’empereur moghol Shah Jahan (celui qui a fait construire le Taj Mahal). Babar me raconte que ce personnage était médecin avant d’être gouverneur et qu’il s’était fait connaitre en relevant le défi lancé par l’empereur moghol de soigner sa femme sans la regarder ni la toucher alors qu’elle était blessée au pied. Le médecin avait demandé à l’épouse bien-aimée de marcher sur du sable afin qu’il puisse avoir l’empreinte du pied et l’emplacement exacte de la blessure pour pouvoir ensuite la guérir.
Je ressens moins la pollution dans la vielle ville, peut-être grâce à l’étroitesse des rues qui empêchent la circulation des voitures mais aussi sans doute grâce à la fine pluie qui tombe sporadiquement depuis le matin. Babar me montre sur le chemin l’emplacement de l’ancien « quartier rouge » de la ville qui n’existe plus aujourd’hui ou alors quelques établissements à l’abris des regards.
Puis, nous entrons dans l’immense place forte de Lahore avec une superficie d’une vingtaine d’hectares qui a été construite sous l’empire moghol et réutilisée ensuite par les sikhs lors de leur domination éphémère de la région du Pendjab puis par les britanniques. Nous commençons par la majestueuse porte d’entrée construite sous l’empereur Aurangzeb, le fils de Shah Jahan et dernier grand empereur de la dynastie des moghols.
Le fort rassemble de nombreux monuments, dont une cour de justice pour le peuple sous le règne de l’empereur Akbar qui était tolérant vis-à-vis des autres religions, il avait notamment une femme de religion Indou parmi ses nombreuses épouses. Ses successeurs sur le trône, Jahangir puis Shah Jahan, ont perpétué cette ouverture avant qu’elle soit remise en cause par Aurangzeb qui était plus conservateur.
L’influence perse a été très importante dans l’empire moghol depuis l’empereur Humayun, le père de Akbar, qui s’était réfugié en perse pendant plusieurs années après avoir été défait par un ancien général rebel de son père Babur, fondateur de l’empire Moghol. Le perse devint même la langue officiel de l’empire Moghol. De ce fait, il y a dans cette immense cour fortifiée plusieurs jardins de style persan divisés en quatre parties avec une fontaine au milieu selon la représentation du paradis.
Chaque empereur moghol a apporté ses modifications puis les sikhs et enfin, les britanniques, parfois aussi en détruisant ou pillant les œuvres de leurs prédécesseurs.
L’empereur Shah Jahan était fou amoureux de son épouse Mumtaz Mahal, malheureusement décédée en couche, et il fit construire à sa mort un des plus beaux monuments au monde, le Taj Mahal. Mais, avant qu’elle décède, mon guide Babar me raconta que Mumtaz Mahal avait lancé un défi à l’empereur de capturer des étoiles pour elle car elle jugeait que c’était trop facile pour lui d’offrir de beaux diamants et de beaux monuments. Il fallu donc à l’empereur être plus créatif pour relever ce défi et il fit construire un palais dans cette place forte avec des pièces dont le plafond est incrusté de pierres précieuses de Syrie qui scintillent à la lumière, le spectacle en est encore saisissant. Malheureusement, Mumtaz Mahal ne pourra pas voir ce palais dont la construction nécessitera une dizaine d’années.
Nous accédons ensuite à un point de vue sur le fort ainsi que sur la grande Mosquée Royale Badshahi que nous visiterons par la suite. Le ciel est couvert et il y a de la brume donc la visibilité est mauvaise mais je reviendrai le dimanche admirer cette vue qui offre un très beau panorama sur ces monuments historiques.
Ensuite, nous descendons par les escaliers avec de larges marches et à faible hauteur qui était utilisé par l’empereur moghol pour venir à dos d’éléphant tandis que ses courtisanes jetaient des roses sur son passage.
Puis, nous nous rendons dans la Mosquée Royale Bashandi qui est la plus grande mosquée construite sous l’empire Moghol par l’empereur Aurangzeb et qui fut également pendant plusieurs siècles une des plus grandes mosquées au monde. Elle peut accueillir jusqu’à cent mille fidèles dans sa cour intérieure avec quatre grands minarets dans chaque coin.
Il y a beaucoup de touristes pakistanais qui visitent cette mosquée ainsi que le fort de la ville, c’est l’endroit le plus touristique du Pakistan que j’ai vu et cela se comprend avec sa taille monumentale et sa beauté.
C’est la fin de la visite avec Babar pour aujourd’hui, nous nous retrouverons le lendemain pour visiter des sites à l’extérieur de la ville. Je déjeune dans une bonne gargote conseillée par Babar puis je rentre à mon hôtel à pied pour continuer de découvrir la ville par moi-même. Je circule assez facilement et puis je commence à être habitué à l’activité des villes pakistanaises avec leurs multiples bazars vendant tous types de produits, la densité de la population, le bruit des klaxons et les conversations des habitants.
Je fais une petite sieste à l’hôtel puis je travaille sur le blog et ensuite Azaan me rejoint. Il a pris une chambre dans le même hôtel que moi, juste en face de la mienne, et le lendemain nous partagerons la même chambre pour partager les frais. Azaan m’emmène découvrir des petits restaurants de la ville en tâchant de trouver de la nourriture pas chère et de bonne qualité. Ce soir, c’est burger avec des œufs et une sorte de purée de poids concassés, le pain est grillé sur une grande poêle, c’est très bon.
Jour 104 (30/12/2022)
Je retrouve Babar en fin de matinée pour visiter plusieurs sites à l’extérieur de la ville de Lahore avec un tuktuk. Nous commençons par l’Akbari Sarai qui est une succession d’immenses jardins persans avec notamment un très beau monument funéraire à la gloire de l’empereur Jahangir et qui aurait servi d’exemple pour l’édification ensuite du Taj Mahal.
L’intérieur du monument est richement décoré avec de belles peintures et une tombe en marbre blanc mais il devait être encore plus éblouissant à l’époque de l’empire moghol car ensuite des pierres précieuses ont été pillées par les sikhs, les britanniques et d’autres opportunistes.
Mon guide a souvent des anecdotes à me raconter, cette fois-ci c’est l’histoire d’un empereur moghol qui souhaitait épouser la femme de l’un de ses vassaux. Afin d’atteindre son but de manière détournée, il lui lança le défi de se battre contre un lion en louant son courage et celui-ci accepta pour son propre malheur.
La prochaine visite sont les jardins Shalimar qui datent de l’époque de l’empereur Shah Jahan. Ils contiennent pas moins de quatre cent cinquante fontaines réparties dans de nombreux et vastes jardins qui sont sur trois niveaux. Il fait beau ce jour-là et il y a une foule nombreuse qui vient s’y promener, parfois des couples fraichement mariés pour faire des séances photos dans leurs costumes de cérémonie. Babar m’explique que c’est un lieu également pour les cérémonies officielles. Malheureusement, les fontaines ne sont pas alimentées donc c’est un peu moins féérique mais le lieu est tout de même impressionnant de par sa taille.
C’est l’heure de la prière et les chants des muézins amplifiés par les enceintes sur les hauteurs des minarets s’élèvent, ce n’est pas toujours mélodieux et surtout ils sont diffusés tous en même temps sans réelle harmonie donc c’est un peu la cacophonie.
Nous faisons une pause dans le jardin pour déguster quelques fruits puis nous nous rendons à la frontière entre le Pakistan et l’Inde, dénommée “Wagah border”, où chaque jour a lieu une cérémonie de fermeture de la frontière avec la mise en berne des drapeaux dans une cérémonie théâtrale accomplie par une troupe de gardes en uniformes d’apparat avec des coiffes en forme d’éventail sur la tête. Il y a des gradins qui sont prévus de chaque côté de la frontière pour accueillir un public nombreux en proportion de la taille de la population de chaque pays. Donc l’infrastructure indienne est au moins cinq fois plus grande que son voisin du Pakistan, c’est très impressionnant et c’est mon premier contact avec l’Inde avant de rejoindre ce pays dans quelques jours.
Pour entrer sur le site à l’extrême limite de la frontière, il y a un important dispositif de sécurité avec plusieurs contrôles et, quand nous arrivons sur place, il y a déjà du monde qui attend. Depuis mon séjour au Pakistan, j’ai pu constater que le concept des files d’attente ne semble pas très connu ou alors il n’est tout simplement pas respecté et assez souvent des gens vous passent devant tout naturellement. Même au guichet si vous êtes en train de réserver un billet de bus, il faut bien prendre tout l’espace avec les épaules et fixer du regard la personne qui tente de s’imposer, généralement cela suffit. Mais là, il y a beaucoup de monde avec une longue file humaine sans barrière ni garde donc des groupes entiers nous passent devant pour rejoindre des amis et cela se répétera aux prochains postes de contrôles.
Mais bon, nous finissons par y arriver, la marche d’approche est impressionnante car il y a un bon kilomètre à parcourir à pied et on voit au loin les drapeaux immenses de l’Inde et du Pakistan qui flottent au vent et qui grandissent à mesure que nous nous rapprochons. Une partie du public se grime des couleurs du Pakistan et prend un drapeau à agiter ou à mettre sur la tête en bandana. J’ai l’impression de me rendre à un match.
Une fois dans les gradins, du côté pakistanais il y a des “chauffeurs de salle” qui représentent chacun une province du Pakistan et qui haranguent le public à force de grands gestes et renforcés par un speaker au micro pour que le public encourage son pays et montre sa ferveur patriotique face au camp d’en face dont on entend également les chants et la musique, voir même les cris. C’est un concours de décibels.
Puis, les rangers pakistanais se présentent sur un balcon central avec leurs costumes de cérémonies. L’un d’entre eux chante au micro et on entend de l’autre côté de la frontière un militaire indien en uniforme qui lui répond. Puis les rangers descendent les escaliers pour rejoindre la route et se rapprocher de la frontière d’un pas décidé en roulant des mécaniques avec les chauffeurs de salle qui entrainent le public à chanter à la gloire de leur pays en reprenant des slogans patriotiques, la foule est très enthousiaste.
Ensuite, il y a une sorte de parade assez codifiée avec les gardes pakistanais en uniforme qui se rapprochent à tour de rôle ou parfois en groupe de la barrière et on voit les gardes indiens qui en font de même. Chacun fait de grands gestes pour impressionner l’autre en levant la jambe pour que le pied dépasse la tête et en prenant des poses pour montrer leur force en jetant un regard enflammé à l’adversaire. Soudain, les barrières s’ouvrent et un garde de chaque pays s’approchent à la limite puis ils se serrent la main et ensuite ils reprennent leur parade de gestes d’intimidation.
Enfin, c’est le moment de faire descendre le drapeau situé à côté de la barrière de manière synchronisée, de le replier et de le ramener avec respect dans son camp sous les acclamations du public. Les barrières se referment, c’est la fin de la cérémonie.
C’est un spectacle unique et je pense que c’est la seule frontière au monde où une telle cérémonie a lieu chaque jour. Je trouve que c’est original et plutôt bien organisé et c’est toujours mieux qu’une bataille rangée, cela peut servir à canaliser également l’animosité de chaque côté en l’exprimant de manière codifiée et sans dégâts matériels et humains. Mais ce type de cérémonie peut aussi attiser ou perpétuer cette haine entre ces peuples voisins donc, de ce point de vue, je suis un peu partagé.
D’ici trois jours, je prévois de passer la frontière et je pourrais assister à la cérémonie côté indien pour voir la différence, à découvrir dans le prochain article !
Le soir, je retrouve Azaan et un de ses amis dénommé Ali qui est chauffeur privé notamment sur l’application Uber. Nous dînons dans un très bon restaurant avec des plats végétariens indiens et de très bonnes viandes, le fameux chapli kebap de Peshawar, des brochettes kebap de mouton et des brochettes de poulets.
Jour 105 (31/12/2022)
Ce week-end, je n’ai plus de visites guidées donc je prévois de le passer avec Azaan avant de passer la frontière le lundi. Je découvre davantage Azaan en passant plus de temps avec lui et j’ai parfois du mal à le cerner. Il est à la fois très sociable, généreux, mais il me donne aussi l’impression d’avoir besoin d’être entouré pour que l’on s’occupe de lui et que lui s’occupe des autres en retour mais parfois en prenant un peu trop de décisions par lui-même sans consultation à mon goût. Comme c’est sur une période courte et que j’ai pu faire la plupart des choses que j’avais en tête avant, je laisse généralement faire et je fais quelques commentaires de temps en temps de manière diplomatique.
Ce jour-là, nous partons en voiture vers midi avec Ali, je pensais que nous allions visiter des villes aux alentours mais nous passons par les villes de Sialkot puis Gujrat sans nous arrêter et les kilomètres s’enchainent. Nous faisons juste des petits arrêts pour acheter une boisson ou des fruits sur la route. Au fil du temps, je me rends compte que nous avons déjà parcouru deux cents kilomètres en voiture et qu’il nous en reste autant pour rentrer donc on aura passé quasiment toute l’après-midi et la soirée dans la voiture, ce qui n’est pas trop de mon goût mais bon je préfère préserver la paix sociale. Sur le retour, nous nous arrêtons pour dîner dans un bon restaurant choisi par Azaan qui est clairement une de ses grandes qualités pour moi et nous rentrons en ville quelques minutes avant le début de la nouvelle année.
Je propose à Azaan de nous rendre sur le toit d’une auberge de jeunesse que j’avais repérée à proximité de mon hôtel mais qui est miteuse, j’espère juste que nous aurons la vue sur un feu d’artifice pour terminer cette année. Nous apercevons quelques feux d’artifices mais surtout j’entends et je vois même de l’autre côté de la rue des armes à feux qui tirent en l’air!
Voilà, il est temps de rentrer se coucher et ce n’est pas ce soir que je vais faire la fête, nous verrons en Inde…
Jour 106 (01/01/2023)
En ce dimanche, les rues sont plus calmes, il y a moins de circulation et plusieurs magasins sont fermés. Nous prenons un bon petit déjeuner à proximité de l’hôtel grâce à l’expertise de Azaan pour choisir des plats de bonne qualité sans être trop chers.
Malheureusement, le ciel est couvert alors que j’espérais pouvoir redécouvrir le centre historique de Lahore avec de la lumière mais je décide d’y aller quand même à pied pour me dégourdir les jambes tandis que Azaan reste à l’hôtel. C’est ma dernière journée au Pakistan donc je suis un peu plus attentif à ce qui se passe autour de moi dans la rue pour en garder le plus de souvenirs.
Finalement, le soleil commence à s’éclaircir lorsque je me rapproche du fort donc je reprends un ticket afin de revoir les points de vue et les monuments sous une meilleure lumière (ce sont les photos que j’ai partagé pour la première journée). Le soleil permet de mieux apprécier les couleurs et les reliefs des bâtiments. Je retourne également dans la Mosquée Royale Badshadi qui est magnifique avec sa couleur rouge ocre et les formes de ses coupoles surplombant la place immense pour les fidèles entourée d’une muraille. Je ne suis pas le seul en ce dimanche ensoleillé mais cela n’est pas trop gênant pour profiter des lieux.
Puis, Azaan me rejoint et nous montons sur le toit d’un immeuble dans un restaurant qui a une terrasse avec une vue magnifique sur la Mosquée Badshadi. Nous prenons un très bon cocktail de fruits, sans alcool bien entendu, et un burger. L’endroit est parfait pour clôturer de la plus belle manière ce voyage au Pakistan, je suis très content.
Ensuite, Azaan me fait la surprise assez déroutante d’aller ensemble chez le coiffeur avec une séance de massage du visage et des épaules comme mon coiffeur turc. Puis, il me ramène en voiture avec son ami Ali et c’est le moment de faire nos adieux car Azaan et Ali prévoient de partir en voiture dans les montagnes du nord du Pakistan le soir-même : ils sont motivés !
Pour moi, ce sera une soirée tranquille à l’hôtel avant de partir le lendemain pour un nouveau pays ; l’Inde !
Cap à l’est !
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