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Si ce blog vous a plu, j’en ai créé un nouveau pour raconter d’autres voyages itinérants de plus petites ampleurs mais aussi partager des expériences diverses ainsi que des avis sur des livres ou des films (lien ci-dessous).
Mon vol de nuit Nouméa-Singapour s’est relativement bien passé, j’ai réussi à somnoler quelques heures entre deux collations et un film. Ma voisine émerge de son sommeil quelques temps avant l’atterrissage et nous entamons la discussion. Elle m’explique qu’elle est magistrate en Nouvelle-Calédonie et elle m’explique que ce corps de métiers offre de nombreuses opportunités de missions et de rôles variés en France et même à l’étranger (juge, procureur, détaché dans des organismes publics qui ont besoin d’expertise, représentant de la justice française à l’étranger,). Cela a l’air intéressant et, en effet mon interlocutrice, a l’air passionnée. Qu’elle m’excuse mais j’ai oublié son prénom, c’est un de mes vilains défauts et je plaide coupable. Ma voisine de cabine me raconte également le rapport des kanaks à la justice où ils ont tendance à assumer lorsqu’ils sont interpellés plutôt que nier en bloc quitte à atteindre des degrés de mauvaise foi qui frôlent l’insolence comme cela arrive en métropole. Il y a également la coutume du pardon dans les tribus kanakes qui a un poids important et cela peut aboutir parfois au fait qu’une victime ne porte finalement pas plainte même pour un évènement grave comme par exemple la perte d’un enfant lors d’un accident de voiture. Et nous sommes également tous les deux d’accord pour dire que la Nouvelle-Calédonie est un petit coin de paradis très préservé même si le revers de la médaille est que c’est très isolé.
Nous arrivons à Singapour tôt le matin et mon prochain vol est à minuit, je décide donc de profiter de cette dizaine d’heures d’attente pour visiter cette ville. C’est très facile, il suffit de remplir un formulaire en ligne quelques jours avant le départ et je passe les contrôles très rapidement. Il y a un service de conciergerie à l’aéroport ouvert 24h/24 où je dépose mon gros sac à dos puis je prends le métro et je rejoins le centre-ville en une trentaine de minutes en utilisant directement ma carte bancaire à la borne sans avoir besoin de prendre un ticket, c’est très pratique. On est à des années lumières du service déplorable du RER B à Roissy !…
Par contre, il pleut beaucoup donc je tente de m’abriter sous des passages couverts, j’hésite à visiter un musée pour rester à l’abri mais je ne suis pas très motivé, je préfère découvrir la ville de Singapour. Donc je continue à pied et heureusement la pluie faiblit, il y a de nombreux aménagements pour les piétons et il est également possible de prendre le bus ou le métro donc c’est pratique.
Je découvre les gratte-ciels vertigineux au bord de l’eau puis je me réfugie dans un parc où il y a des jardins recouverts par d’immenses dômes en verres avec différents thèmes : l’un regroupe des fleurs du monde entier, l’autre contient de la végétation en milieu humide avec une grande cascade de plusieurs dizaines de mètres.
Il y a également de grands centres commerciaux avec beaucoup de boutiques de luxe et des immeubles à l’architecture moderne et originale en incorporant parfois de larges espaces pour de la végétation.
Singapour est une mégapole cosmopolite ultra moderne au croisement de différentes cultures, religions, langues, gastronomies. Cela me permet de faire une rapide rétrospective sur mon voyage.
Je déjeune dans un ancien hall en fer forgé de l’époque britannique qui a été reconverti en stands de nourritures des différentes régions autour : chinoises, japonaises, indiennes… il y en a pour tous les goûts, l’ambiance est sympathique, les plats semblent de bonne qualité et pour un prix raisonnable.
Puis je visite quelques temples bouddhistes ou d’autres religions d’Asie du sud-est dans le quartier de Chinatown dont l’architecture et les décorations intérieures me font penser au Viêtnam.
En début d’après-midi, je commence à fatiguer de marcher inlassablement dans les rues, le manque de sommeil se fait sentir mais j’ai la curiosité qui me tiraille pour découvrir d’autres quartiers tant qu’il est encore temps.
Finalement je continue et je finis par arriver dans le quartier de « Little India ». En effet, il y a bien un air d’Inde et aussi de Pakistan avec les nombreuses boutiques de saris aux multiples couleurs dont les femmes qui les portent dans la rue égayent les rues, il y a aussi l’odeur des épices, les stands de nourriture aux plats variés. Je visite un temple hindou très fréquenté et bien décoré puis je passe à côté d’une belle et imposante mosquée.
Je termine ma journée en me posant dans une ruelle sympathique pour prendre une bonne pinte de bière en Happy Hour et un bon plat du nord de l’Inde appelé « Palak Paneer » avec des épinards et du fromage qui était l’un de mes préférés, je prends en accompagnements du riz et un naan à l’ail. Il est temps de partir et de quitter définitivement l’Asie : cap à l’ouest !
