Vous trouverez dans cet article le récapitulatif des distances que j’ai parcourues pendant ce voyage en fonction des modes de transports terrestres et par pays.
Cela représente un total d’environ 30000 kilomètres, soit presque les trois quarts de la circonférence de la Terre sachant que ce tableau ci-dessous représente uniquement les moyens de transport pour mon voyage en itinérance d’un point A à un point B sans inclure les déplacements sur place (à pied ou en deux-roues). Je n’ai pas gardé l’historique de mes fréquentes marches à pied pour visiter les villes mais je pense que ce serait pas loin de trois milles kilomètres à raison de dix à quinze kilomètres par jour. Je n’ai pas non plus comptabilisé les nombreuses fois où j’ai loué un scooter au Viêtnam et au Cambodge pour faire des sorties à la journée ou la boucle de Ha Giang, cela représente probablement deux à trois milles kilomètres supplémentaires. Je n’ai pas non plus comptabilisé les voyages en bateau mais cela reste très minoritaire (à peine 400kms, 1%).
J’ai fait quasiment la même distance sur la route qu’en avion pour rejoindre le Viêtnam depuis le Népal, puis l’Océanie et, enfin, rentrer en Europe.
Comme on peut le constater, le bus a été le principal moyen de transport que j’ai utilisé (62%) et, si on y ajoute le train et l’auto-stop, on est proche de 70%.
Puis, la moto arrive en deuxième position (26%), je l’ai utilisée pour traverser l’Europe à l’aller et au retour (6200 kms) et pour visiter le Rajasthan (1800km).
Comme pour le budget, j’ai regroupé tous les pays d’Europe pour le décompte des distances parcourus et on peut constater que traverser la France jusqu’en Bulgarie (environ 3200 kilomètres) revient presque à traverser toute la Turquie ou le Viêtnam et c’est même inférieur à traverser l’Iran ou le Pakistan! Ensuite, des pays immenses comme l’Inde et l’Australie sont hors catégories, il faudrait au moins six mois pour les visiter en entier et je m’étais fixé environ un mois par pays d’Asie.
Par ailleurs, on peut observer que j’ai parcouru en moyenne 110 kilomètres par jour, ce qui est élevé. C’était une de mes craintes avant de partir quand je faisais des estimations mais c’était le dilemme entre voir un maximum de choses et prendre le temps de se poser, de se reposer. C’est aussi la contrainte du voyage en itinérance qui a tendance à allonger les distances pour traverser les pays qui sont souvent très grands comme on a pu le voir ci-dessus mais je ne regrette pas et les nombreux trajets en bus m’ont permis de couvrir de grandes distances de manière plutôt confortable. Néanmoins, je recommanderais dans la mesure du possible de prévoir un peu plus de jour ou de limiter davantage les distances.
Pour ce qui concerne la comparaison entre les différents moyens de transport, j’en reste à peu près sur mes mêmes impressions depuis les débuts quand j’ai laissé ma moto au garage pour commencer à prendre le bus. La moto ou les deux roues en général restent le moyen de transport que je préfère pour voyager car on peut pleinement profiter du paysage, on peut s’arrêter facilement en bord de route pour prendre le temps d’admirer la vue, on peut parcourir de longues distances et il est également assez aisé de trouver une place où se garer en ville. Mais, pour un voyage au long cours, je ne regrette pas d’avoir utilisé principalement le bus ou le train car c’est moins fatiguant, c’est moins cher et c’est aussi moins polluant! Cela permet également de se mêler à la population locale et parfois de faire des rencontres même si c’est possible également en voiture ou en deux-roues, cela dépend surtout de sa manière d’être avec les autres.
Un de mes principaux enseignements de ce voyage c’est que l’on peut trouver des offres de transports en commun quasiment partout, il faut se renseigner sur place et demander aux locaux, aux chauffeurs de bus, il y a très souvent une solution. De plus, généralement les bus sont de bonne qualité et peu onéreux lorsque l’on emprunte les grandes voies entre les villes principales du pays. Ils sont bien souvent de meilleur qualité qu’en France pour les longs trajets car nous privilégions le train alors que le bus en Asie est très utilisé. Bien sûr, il y a des bus ou des trains parfois bondés ou en mauvais état sur les axes secondaires ou pour rejoindre des régions peu fréquentés mais cela fait aussi partie de l’aventure 🙂
Enfin, j’aurais aimé avoir une empreinte carbone plus faible mais j’assume complètement. C’était plutôt bien partie en Asie grâce au voyage en itinérance en bus mais, pour visiter l’Océanie, il y a peu d’options disponibles et je manquais de temps et de motivation pour retraverser l’Asie en bus. L’idéal, dans le futur, serait de (re)développer les offres de transport maritimes pour les voyageurs qui ont le temps. De ce que j’ai pu voir, il en existe déjà quelques unes sur des bateaux cargos mais je trouve les tarifs élevés car c’est en cabine individuelle ou alors vous pouvez tenter votre chance en cherchant un équipage de voilier traversant les océans mais, là encore, cela demande du temps et de la motivation et j’en manquais sur la fin 🙂
Comme pour le budget, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter.