Du 7 au 8 juin 2023
Le passage de frontière au Kosovo se passe sans problème, je dois payer une assurance spéciale car cette zone n’est pas couverte par les assurances habituelles (dix euros pour quinze jours). Le début de la route est dans les montagnes donc c’est sympathique puis elle rejoint une plaine plate avec une succession de zones commerciales et industrielles sans âmes comme la route que j’avais faite de Ljubljana jusqu’à Belgrade et la pluie n’aide pas à rendre plus charmant le paysage.
En arrivant à Pristina, je retrouve un collègue et ami de Ozlem, Halit, qui travaille pour une banque turque et habite dans cette ville. Il m’accueille dans son appartement qu’il loue en périphérie de Pristina. C’est spacieux et moderne avec quatre chambres, deux salles de bains et un grand salon.
Halit me parle du Kosovo et de sa capitale qui ont une histoire particulière et tourmentée notamment avec son voisin la Serbie. Cela n’empêche pas les habitants de Pristina de s’amuser et faire la fête comme va me le montrer mon hôte en m’invitant à dîner dans un restaurant branché de la capitale où il a ses entrées. On fait d’abord une rapide visite à pied du centre-ville où il n’y a apparemment pas grand-chose à visiter si ce n’est une grande avenue commerçante. Une grande partie de la population est de confession ou du moins de tradition musulmane mais cela n’empêche pas une partie d’entre eux de boire de l’alcool dans les bars de la capitale et je vois également peu de femmes voilées dans les rues.
La majorité de la population du Kosovo parle albanais même s’il y a une importante minorité serbe au nord. Halit m’explique également que beaucoup de kosovars travaillent en Suisse et envoient de l’argent à leurs proches puis ils viennent l’été le dépenser où les prix doublent en cette période.
Par ailleurs, la plupart des habitants de Pristina ont une voiture et cela génère d’énormes bouchons comme j’ai pu en faire l’expérience en arrivant sous la pluie et avec les bouchons en prime, j’avais l’impression d’être à Paris.
Nous dînons donc dans un restaurant chic et branché avec Halit qui m’a prêté une belle chemise blanche pour l’occasion. L’ambiance est festive en ce mercredi soir, beaucoup de personnes viennent pour boire un verre entre amis et se balancer sur les airs entrainants de la musique du DJ.
Le lendemain matin, chacun enfile son costume en lien avec son activité : la moto pour moi et le bureau pour Halit 🙂