Du mardi 9 mai au vendredi 12 mai 2023

Etant donné qu’il n’y a plus de ligne de bus desservant la côte plus au nord de Cairns et qu’il y a plusieurs sites touristiques d’importance à visiter dans cette région, nous optons pour la location d’une voiture pendant quatre jours afin d’aller jusqu’au Cap Tribulation en passant par Port Douglas et la forêt de Daintree.

Avec Julia, nous récupérons la voiture de location le matin, elle est moderne et en très bon état, un peu petite par rapport à la moyenne des voitures australiennes mais cela fera l’affaire pour une courte durée.

La route en direction de Port Douglas longe la côte, parfois presque au bord de la mer et elle offre des vues magnifiques avec une route en lacets qui borde des plages sauvages entourées de végétation. Je savoure ces moments au volant au son de la bonne musique électronique de Julia, c’est vraiment l’idée que je me faisais d’un road trip en Australie.

Nous faisons un arrêt rapide à la petite station balnéaire de Palm Cove qui est très calme avec de belles habitations en bois peint en blanc dans le style colonial de la fin du XIXème siècle. L’eau de mer en bord de plage est marron, peut-être à cause du vent et des vagues qui remuent le fond, et il y a des panneaux alertant sur la présence de méduses mais aussi désormais de crocodiles donc on a clairement pas envie de s’y baigner.

Ensuite, on fait une randonnée pour voir la belle cascade de Hartley’s Creek au bout d’un assez long chemin (trois kilomètres et demi) pas très intéressant avec des arbres fins et secs, sauf sur la fin où l’on se rapproche d’une forêt tropicale avec une densité de végétation verdoyante bordant une rivière.

La matinée est déjà largement dépassée et la faim se fait ressentir donc nous faisons une rapide pause pour prendre des photos depuis un beau point de vue sur la route puis nous rejoignons Port Douglas afin d’y déjeuner.

Point de vue sur la route: “Rex lookout”

Ensuite, on s’arrête à un pont piéton enjambant la rivière Mowbray d’où l’on peut parfois apercevoir des crocodiles et, en effet, nous avons la chance de voir notre premier crocodile australien à une centaine de mètres, allongé sur la berge boueuse de la rivière. Donc ce n’est pas une légende, ils existent vraiment et nous sommes très content de pouvoir en observer un en espérant en voir d’autres de plus près.

Puis, on se balade en voiture à l’intérieur des terres au milieu d’immenses champs de cannes a sucres quadrillés par d’anciens étroits de rails de chemins de fer qui sont désormais à l’abandon. Il y a également de grandes prairies d’herbe verte et grasse où broute paisiblement des troupeaux de vaches, on pourrait se croire en Europe alors que nous sommes sous les tropiques, c’est étonnant.

En fin de journée, nous rejoignons notre auberge qui est remplis de travailleurs étrangers, apparemment c’est plus facile de trouver du travail à Port Douglas notamment dans la restauration et les logements sont moins chers que dans les grandes villes d’Australie. Donc les frigos de la cuisine commune sont remplis à ras bord et la propreté des éviers et des plans de travail laissent à désirer. C’est assez similaire à l’état de la cuisine de l’auberge où j’étais à Brisbane qui avait également de nombreux travailleurs étrangers.

Ce sont généralement des jeunes d’Europe ou d’Amérique du Sud qui prennent un visa d’un an afin de pouvoir travailler en Australie tout en visitant le pays lorsqu’ils ont économisé suffisamment d’argent. S’ils travaillent au moins trois mois dans un emploi agricole ou de restauration, alors ils peuvent demander le renouvellement de leur visa pour une année supplémentaire. Ce n’est pas toujours évident de faire connaissance avec ces voyageurs travailleurs car généralement ils se connaissent déjà entre eux et restent en groupe. Ils sont aussi moins enclins à faire connaissance avec des voyageurs de passage, ce que je comprends car cela doit être usant de voir chaque jour des personnes arriver puis repartir sans avoir le temps de vraiment se connaitre. Donc c’est en partie pour cela que j’ai plus de mal à rencontrer des personnes en Australie par rapport au Vietnam et au Cambodge où il y avait beaucoup de voyageurs « backpackers » comme moi mais, je remarque que depuis que je voyage avec Julia, je fais plus facilement des rencontres.

Le réveil au matin est agréable dans notre auberge qui propose des logements en tentes ou en fines maisonnettes couvertes de moustiquaires en plein d’arbres tropicaux.

Ensuite, nous retournons à un point de vue pour observer la plage de Port Douglas car cette fois-ci il y a du soleil et moins de vent donc la couleur de l’eau est plus claire et le paysage est bien plus joli comme cela.

La ville de Port Douglas a du charme avec ses maisons à un étage tout en bois et colorées de peinture blanche, il y a de nombreux commerces et restaurants assez chics dans le centre et il y a même une charmante petite église en bois qui date de la fin du XIXème siècle.

La plage de Port Douglas

Puis, nous visitons dans l’intérieur des terres les gorges Mossman, c’est un site très touristique avec un système de navette pour nous emmener au cœur de la forêt tropicale puis nous empruntons des plateformes métalliques à mi-hauteur des arbres qui nous permettent de pouvoir bien observer la végétation et nous finissons par un chemin balisé qui fait une petite boucle dans la forêt en longeant des cours d’eau. Il y a des arbres immenses et des lianes de la taille de l’épaisseur d’un bras qui pendent en l’air sur des dizaines de mètres, c’est très dépaysant, on a l’impression d’être dans un nouveau monde ou plutôt dans l’Ancien Monde aux origines de l’humanité car ce lieu naturel a plus de cent millions d’années !

On tombe sur un ancien piège à crocodiles rouillé qui est hors d’usage mais il permet de mieux se rendre compte de la taille de certains des spécimens. Cette immersion en pleine nature tropicale est très agréable et nous ne croisons quasiment personne à cette heure matinale.

Ensuite, on retrouve Emma et Marius pour faire une visite guidée en bateau sur la rivière Daintree dans le but de voir des crocodiles de plus près et nous allons être servis. Notre embarcation fonctionne à l’énergie solaire donc elle fait peu de bruit et notre guide semble très bien connaître cette zone, notamment les reptiles qui y vivent, il leur a même donné un prénom à chacun. Notre guide nous donne quelques consignes de sécurité en insistant bien sur le fait que les crocodiles ne sont pas dangereux si l’on respecte un minimum de règles de bons sens, il y a eu très peu d’attaques en Australie depuis cinquante ans, encore moins mortelle et dans la majorité des cas les victimes s’étaient mises dans des situations dangereuses comme pêcher au bord d’une rivière à l’eau trouble dans une zone interdite ou parfois même les pieds dans l’eau!

Nous apprenons de lui que nous sommes sur le territoire de « Scarface » (visage avec une cicatrice), un redoutable crocodile des mers de plus de quatre mètres de long. Il règne sur une portion de rivière d’environ six kilomètres avec ses concubines dont j’ai oublié le nom sauf l’une de ses préférées : Dusty (poussiéreuse).

Nous allons avoir la chance de les trouver assez rapidement au bord de la rivière à une vingtaine de mètres d’intervalle. Scarface est impressionnant, il lui manque des dents en raison de son âge avancé, je crois une cinquantaine d’années, mais notre guide nous prévient qu’il aurait bien assez de force pour nous noyer puis nous manger si on s’approchait trop près de lui au bord de l’eau. On voit également un bébé crocodile, une grenouille vert fluo et un python bien caché dans l’arbre.

Bébé crocodile

Nous sommes très satisfaits de cette balade, le bateau solaire permet de s’approcher très près de ces animaux fascinants sans prendre de risque et le guide en connaît un rayon sur ces animaux dont il essaie d’enlever l’image négative qu’ils ont dans les médias alors qu’ils ont été décimés jusqu’au début des années soixante-dix mais ce n’est pas évident de leur donner une image sympathique avec leur gueule patibulaire et leur carrure imposante. Il y en aurait en tout cent milles dans toute l’Australie et environ trente milles dans l’état du Queensland où nous sommes.

Ensuite, on traverse la rivière en ferry car il n’y a pas de pont à cet endroit puis nous rejoignons notre auberge pour déposer nos affaires après avoir fait un arrêt sur un beau point de vue en hauteur.

Point de vue depuis le “Alexandra lookout”

L’après-midi, nous allons au bord d’une “creek” qui nous a été conseillé pour se baigner, c’est une sorte de bras de rivière dont l’eau est profonde et claire comme une piscine naturelle. Mais il y a un panneau qui nous met en garde contre le risque de crocodiles dans cette zone et, en discutant avec un australien du coin, il semble nous racontait des anecdotes d’attaques sur des chiens ou des humains, c’est difficile de comprendre ses histoires avec son accent mais il finit par nous dire que l’on peut s’y baigner nous ne sommes pas seul. Ça tombe bien, un groupe nous rejoint accompagnée d’un guide local qui nous confirme que l’on peut se baigner dans cette zone. L’eau est magnifique, limpide, transparente avec un ton légèrement vert. La température n’est pas trop fraîche et nous sommes trois téméraires ou inconscients à nous y baigner avec délice.

Ensuite, on visite une autre « creek » en bord de rivière qui nous a été recommandé par une française travaillant à Port Douglas. C’est un bras de rivière d’un bleu magnifique, pas étonnant que ce soit un espace sacré pour les Aborigènes. Il est interdit de s’y baigner pour les hommes, seules les femmes le peuvent et il faut parler à voix basse en respect des traditions. C’est un lieu très apaisant.

“Blue hole”

Nous terminons l’après-midi en mangeant une glace artisanale avec un mélange de parfums issus des nombreux fruits tropicaux présents dans la région : noix de coco, fruit de la passion, jackfruit et un autre à base de graines dont j’ai oublié le nom. En interrogeant le vendeur de glaces pour connaitre la raison de leur présence dans ce lieu tropical et isolé, il me répond que c’est une manière de mettre en valeur les nombreux fruits de cette région en les associant avec le lait des vaches des prairies autour. Bonne idée effectivement.

Le soir, nous participons à une balade nocturne organisée par notre auberge avec un guide expérimenté mais qui parle avec une toute petite voix et qui utilise de nombreux termes techniques en anglais donc c’est difficile pour nous autres français de comprendre. On se promène avec une lampe torche chacun en espérant débusquer des animaux comme des rongeurs, pourquoi pas un serpent de loin ou un “lézard dragon” mais nous observons principalement des plantes et des arbres, quelques crickets, des araignées, un lézard, des fourmis et quelques écrevisses dans l’eau.

Finalement, la forêt de Daintree n’est pas infestée de bêtes dangereuses et, s’il y en a, elles doivent prendre peur à la vue de notre colonne illuminée. Notre guide a un savoir encyclopédique, il nous présente les plantes et les fruits de la forêt qui peuvent soigner mais aussi ceux qui peuvent tuer sachant qu’il est parfois très difficile de les distinguer entre eux. Il nous parle également des techniques ancestrales des Aborigènes qui leur ont permis de vivre dans cet environnement en apparence hostile, de l’intelligence et de la communication entre les plantes et les arbres, ce qui n’empêchent pas les luttes entre certaines espèces comme l’arbre étrangleur qui s’enroule progressivement autour de sa proie puis grossit et finit par le détruire.

Le lendemain, nous nous levons tôt le matin pour que Julia puisse faire une sortie masque et tuba à Cap Tribulation, au bout de la route goudronnée. Pour ma part, j’ai repéré sur internet la « Emmagen Creek » qui est située quelques kilomètres plus au nord. J’emprunte donc avec précaution la route qui devient rapidement une piste de graviers avec de gros nids de poules, ayant en tête nos mésaventures avec l’agence de location de Magnetic island. Notre voiture automatique MG3 peine un peu dans les côtes mais j’avance doucement et je finis par arriver à un parking au départ de la randonnée pour accéder à la crique. Un panneau avertit qu’il faut un 4×4 pour continuer la route au-delà et, en effet, cela commence par un passage à gué.

Je m’enfonce seul sur le sentier dans une forêt dense, il n’y a personne à cette heure matinale. J’ai l’impression d’être remonté dans le temps aux origines du monde dans cette forêt âgée de plus de cents millions d’années. Après nos randonnées de la veille y compris la nuit, je n’ai aucune appréhension de rencontrer des bêtes dangereuses car j’ai constaté qu’il n’y en a pas ou qu’elles se cachent. Néanmoins, je reste sur le sentier pour éviter de me retrouver dans une toile d’araignée, ce que je déteste, ou, sait-on, marcher sur un serpent ou une autre bestiole.

Au bout d’une quinzaine de minutes, j’arrive à un bras de rivière où il y a une poche d’eau semi profonde entre deux petits rapides. L’eau est transparente avec une légère teinte de vert émeraude où l’on peut voir avec netteté les poissons comme dans un immense aquarium. Un large et vieil arbre est au bord et ses multiples racines entrelacées servent de terrasse pour admirer le spectacle.

Emmagen Creek: première zone de baignade
Emmagen creek: première zone de baignade

Je finis par me jeter à l’eau, c’est un délice de se baigner dans cette piscine naturelle vert émeraude au milieu de la forêt primaire avec ses grands arbres touffus. Je peux voir avec netteté mes pieds dans l’eau et les poissons qui nagent à proximité, visiblement habitués à la présence des humains qui leur donnent probablement à manger. Je retourne au bord du cours d’eau pour me lever et guetter la présence d’éventuels reptiles, je ne vois rien, je me baigne à nouveau mais pas trop longtemps car il n’y a personne donc je préfère limiter les risques, j’en ai déjà bien profité.

Ensuite, je continue sur le chemin en pensant qu’il fait une boucle mais je découvre un autre bras de rivière plus long avec une eau tout aussi magnifique, les rayons du soleil traversent le vert émeraude, on croirait que c’est un diamant. Il y a également des poissons, une immense souche d’arbre qui forme un barrage naturel et un petit muret de roche couvert de mousse. Je dois être dans le jardin d’Eden, j’adore. Toujours personne à l’horizon, y compris les crocos, je me jette donc à nouveau à l’eau en savourant ces moments.

Emmagen creek: deuxième zone de baignade
Emmagen creek: deuxième zone de baignade

Puis, je récupère la voiture et je retourne à Cap Tribulation. Ce n’est pas vraiment un village, il y a seulement un petit carrefour avec quelques commerces disséminés dans la forêt. La plage est complètement sauvage, il y a juste une petite embarcation moteur amarrée, aucune installation humaine, seulement des arbres puis du sable et enfin la mer. On a l’impression d’être au bout du monde.

Plage de Cap Tribulation

Je fais une petite balade à pied sur un chemin aménagé avec des pontons en bois au milieu de la forêt et de la mangrove, c’est très agréable de se promener en plein cœur de ce milieu naturel, les australiens sont doués pour les aménagements extérieurs qui s’insèrent bien dans leur environnement.

Ensuite, je récupère Julia qui est ravie de sa sortie dans la Grande Barrière de Corail où elle a pu notamment nager avec des tortues. Sur le chemin du retour, on s’arrête pour faire une dernière petite randonnée dans la Daintree forest mais le chemin est rapidement barré pour cause de maintenance. Dommage, je serais bien resté davantage dans cette forêt envoûtante mais c’est comme ça. Nous reprenons le ferry pour retourner à Port Douglas où nous retrouvons Emma et Marius pour passer notre dernière soirée ensemble en Australie.

En fin de journée, je me promène seul sur la longue plage de Port Douglas qui s’étend sur des kilomètres. J’éprouve déjà de la nostalgie de la Daintree forest que j’ai quitté trop vite en sachant que je n’y reviendrai sans doute jamais, je me rends compte qu’elle va me manquer après que nous soyons séparés, classique. Mais je n’ai pas à me plaindre, je voyage depuis longtemps et j’ai pu découvrir énormément de choses.

Je réfléchis aussi à mon voyage qui touche à sa fin, j’ai principalement voyagé seul en rencontrant des personnes sur la route mais, la plupart du temps, je décidais seul de ce que j’allais faire, des lieux à visiter, des hébergements, de la nourriture, des transports… Quand Bertrand m’a rejoint au Népal pour deux semaines, j’ai redécouvert la vie en communauté sur une longue durée avec le plaisir des discussions, du partage des bons moments, de l’entraide. Mais ce duo réunit nécessitait également un réglage pour s’adapter l’un à l’autre: moi avec l’habitude des auberges en dortoirs parfois un peu crado, de faire attention au budget pour un voyage au long cours mais qui peut se permettre de prendre le temps quand c’est nécessaire tandis que Bertrand a peu de temps pour ses loisirs personnels entre un boulot prenant et une future vie de famille mais son salaire peut lui permettre de faire des extras quand il part en vacances sur une durée limitée. Il fallait donc faire des concessions mais on se connaît bien car nous avons l’habitude de partir en voyage ensemble donc ce n’était pas si difficile.

Avec Julia, nous nous connaissions très peu quand on s’est dit que l’on pourrait continuer la découverte de la côte est ensemble car le timing était bon. On a appris à se connaître pendant le voyage avec parfois des envies qui n’étaient pas les mêmes dans la manière de voyager et des tempéraments différents qui ont pu mener parfois à des incompréhensions ou un peu de tension mais sans pour autant rendre impossible la poursuite de notre voyage ensemble.

L’Autre est comme un miroir, parfois déformant mais il renvoie tout de même une image de soi dont on ne se rend parfois pas compte et qu’on aimerait aussi par moments ne pas voir : les défauts, les faiblesses, les hésitations. Il faut chercher ce que l’on peut ajuster, y compris parfois l’angle du miroir pour renvoyer une image plus juste de soi, quitte à mettre un peu de lumière sur certains de ses atouts. C’est ça aussi le voyage, des rencontres humaines et la (re)découverte de soi-même, ce n’est pas seulement la visite de paysages de cartes postales qui sont certes plaisants.

Nous passons une dernière soirée tous les quatre à Port Douglas avec Julia, Emma et Marius où nous dinons dans un délicieux restaurant thaïlandais puis nous buvons quelques bières dans un bar animé par des australiens qui fêtent l’anniversaire d’un ami.

Le lendemain, nous rentrons sur Cairns, Julia est au volant et je prends quelques vidéos de cette route magnifique dont vous pouvez voir quelques extraits ci-dessous. Après avoir rendu la voiture de location, nous allons à l’aéroport où nous nous disons au revoir avec Julia après une dizaine de journée passés ensemble : Julia part pour Bali après un transit à Sydney et je m’envole pour la Nouvelle Calédonie en transitant par Brisbane.

Route de Port Douglas à Cairns

Voilà, il est temps de clore ce chapitre de l’Australie pour en ouvrir un autre qui sera le plus à l’est de ce voyage. J’ai encore découvert un beau pays avec des paysages et une culture différents des autres, il y a tellement de diversité et de beauté dans ce monde !

Il y a de nombreux endroits que je n’ai pas pu visiter en Australie qui ont l’air grandiose comme la Great Ocean Road au sud de Melbourne, la côte ouest de Perth, le rocher Uluru et j’aurais aimé également discuter avec des Aborigènes pour mieux comprendre leurs coutumes, leur culture et leur histoire mais ce sera peut-être d’autres personnes qui lisent ce blog qui feront ces découvertes et me les raconteront ensuite pour que je puisse compléter ce voyage par l’esprit.

Cap à l’est !